(Photo : Courtoisie Laurence Labat)
L’auteur-compositeur-interprète Paul Piché sera le 10 août à Saint-Hippolyte et présentera son spectacle Paul Piché 40 printemps.

Saint-Hippolyte : 40 printemps, pour souligner 150 ans !

Par Journal-le-nord

Paul Piché a su marquer l’imaginaire des Québécois avec des chansons telles qu’Heureux d’un printemps, Y’a pas grand-chose dans l’ciel à soir, Mon Joe et L’escalier. Il célébrera le 150e anniversaire de Saint-Hippolyte avec le spectacle soulignant ses 40 ans de carrière.

Le spectacle sera-t-il différent pour l’occasion ?

Oui, il va être un peu différent. Le spectacle varie selon les circonstances, je m’adapte. Mais c’est sûr que l’on continue toujours de célébrer 40 printemps !

Avez-vous un nouvel album en préparation ?

Oui absolument, mais cette célébration des 40 printemps s’est étirée un peu. On s’attendait au départ à un spectacle au Centre Bell avec quelques invités, puis on a fait le Centre Vidéotron et je me suis retrouvé à faire une très longue tournée au Québec. Ensuite, on a décidé de faire un disque de duos avec tous ces artistes. C’est encore au stade de projet…

Quelles sont vos préoccupations sociales en ce moment ?

Il y a une urgence sur le plan de l’environnement. J’ai milité autant que j’ai chanté pour la cause de l’environnement qui est importante pour moi depuis 30 ans. Il y a tellement de mauvaises nouvelles par rapport à ça, que ce soit au niveau des océans ou du réchauffement climatique, mais il y en une très bonne, c’est la prise de conscience des gens. Et c’est un point tournant à mon avis. Le milieu scientifique aussi s’en est mêlé et nous lance des avertissements. Je pense que les gens ont compris et j’ai senti dernièrement autour de moi, dans la population, qu’il y a une volonté et un effort de faire son possible pour changer les choses à ce niveau-là.

Il y a aussi la mobilisation des jeunes…

Oui, la prise de conscience chez les jeunes est là depuis assez longtemps, et mon Dieu que je suis fier de voir cette jeunesse-là mobilisée! C’est le temps d’agir. Ça prendrait tellement plus et ça pourrait aussi être très payant au niveau économique.

Et concernant le Québec en particulier ?

Il y a toujours l’idée que le Québec, un jour j’espère, devienne un pays. La question nationale est fondamentale parce que ça reste la façon dont on peut décider par nous-mêmes. Même si elle n’est pas à l’ordre du jour actuellement, c’est une cause extrêmement importante. Je pense qu’elle va renaître, peut-être d’une façon différente avec la jeunesse, avec une volonté d’être sur la scène internationale.

Qu’est-ce qui vous rend heureux ?

L’amour ! C’est quand même magique, l’amour d’une vie, des enfants, l’amour des autres. C’est ce qui fait qui nous sommes les humains, c’est-à-dire cette espèce de mélange d’égoïsme et d’altruisme. Je ne suis pas un pessimiste ou un anarchiste qui pense que tout le monde est strictement égoïste. Je pense au contraire que les humains sont naturellement altruistes et c’est quelque chose qui m’a toujours ému.

Quel est votre parcours ?

J’ai fait une technique juridique, ensuite je me suis tournée vers la création multimédia et j’ai travaillé comme infographiste. Par la suite j’ai pris une pause et me suis mise à écrire puis j’ai fait une formation de professeur de yoga. Aujourd’hui je crée des événements dans les Laurentides qui entourent le yoga et la santé naturelle et j’écris !

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